Les
différentes catégories de SCPI
Il existe 3
grandes familles de Société Civiles de Placement Immobilier (SCPI) : les SCPI «
de rendement », les SCPI « fiscales » et les SCPI «de plus-values ». Chacune
d’entre elles présente des caractéristiques qui lui sont propres et répond à
des objectifs d’investissements différents. Afin de bien les différencier, nous
allons présenter leurs principales caractéristiques.
Les
SCPI « de rendement »
Les SCPI « de
rendement » sont les SCPI les plus courantes. Elles permettent à ses associés
de percevoir de manière régulière (souvent trimestrielle) des revenus. Leurs patrimoines
immobiliers sont constitués de bureaux, de commerces et d’autres biens
immobiliers professionnels. Elles sont destinées aux individus souhaitant
disposer de revenus complémentaires mais aussi de plus-values potentielles de
leurs parts.
Certaines SCPI « de rendement » n’investissent que dans des zones géographiques bien limitées : elles sont dites « régionales ». Mais la plupart des SCPI « de rendement » ont des stratégies de diversification de leur patrimoine immobilier : elles sont dites « diversifiées».
Contrairement aux SCPI fiscales, la durée de vie des SCPI « de rendement » n’est pas déterminée au départ. Pour plus d’information sur les SCPI « de rendement », veuillez consulter l’article Investir dans une SCPI «de rendement ».
Certaines SCPI « de rendement » n’investissent que dans des zones géographiques bien limitées : elles sont dites « régionales ». Mais la plupart des SCPI « de rendement » ont des stratégies de diversification de leur patrimoine immobilier : elles sont dites « diversifiées».
Contrairement aux SCPI fiscales, la durée de vie des SCPI « de rendement » n’est pas déterminée au départ. Pour plus d’information sur les SCPI « de rendement », veuillez consulter l’article Investir dans une SCPI «de rendement ».
Les
SCPI « fiscales »
D’une durée de
vie connue lors de la souscription, les SCPI dites « fiscales » s’adressent aux
particuliers présentant des taux d’imposition élevés et souhaitant diminuer le
montant de leurs impôts. Offrant des rendements plus faibles, les SCPI «
fiscales » permettent, en revanche, de bénéficier d’avantages fiscaux
spécifiques. Les plus connues sont les SCPI « Malraux » et les SCPI « Scellier
».
SCPI « Malraux »
SCPI « Malraux »
Les SCPI «
Malraux » permettent de bénéficier des avantages fiscaux résultant de la « loi
Malraux ». Ce type de SCPI permet d’investir dans des immeubles d’habitation
anciens situés dans des secteurs sauvegardés ou en Zones de Protection du Patrimoine
Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP). Le coût des travaux de rénovation
de ces immeubles constitue le déficit fiscal partagé par les associés.
En investissant dans de telles SCPI, un investisseur pourra bénéficier d’une
réduction de l’impôt sur le revenu à hauteur de 19,5% du capital investi. Il
n’est pas possible d’investir plus de 100 000€ par an sur des SCPI « Malraux »
(soit une réduction d’impôts de 19 500€). Pour plus d’information sur les SCPI
« Malraux », veuillez consulter l’article Investir dans une SCPI « Malraux ».
SCPI « Scellier »
SCPI « Scellier »
Les SCPI «
Scellier » sont des SCPI respectant les critères de la loi Scellier. Ce type de
SCPI achète des logements neufs et s’engage à les louer pendant 9 ans à des
loyers plafonnés Scellier. Si les immeubles acquis sont des Bâtiments Basse
Consommation (BBC) alors on parle de SCPI Scellier BBC. Pour bénéficier de
réduction plus importante, il est préférable d’investir dans des SCPI Scellier
BBC. Pour plus d’information sur les SCPI « Scellier », veuillez consulter
l’article Investir dans une SCPI « Scellier ».
Les
SCPI « de plus-values »
Moins fréquentes,
les SCPCI « de plus-values » sont destinées à des particuliers ne cherchant pas
de revenus complémentaires dans l’immédiat mais espérant réaliser de belles
plus-values à long terme. Ce type de SCPI va donc investir dans des biens
immobiliers à très fort potentiels de revalorisation tels que des appartements
soumis à la loi du 1er septembre 1948. Ces biens présentant des loyers
relativement faibles, les SCPI « de plus-values » ne permettent pas de
percevoir des rendements réguliers important.
Dans les cas où les loyers perçus ne permettraient pas de couvrir l’ensemble des charges et des travaux des biens immobiliers, les SCPI « de plus-values » présente un intérêt fiscal : chaque associé pourra retrancher à ses revenus fonciers le montant des déficits engendrés à hauteur de sa quote-part dans la SCPI.
Dans les cas où les loyers perçus ne permettraient pas de couvrir l’ensemble des charges et des travaux des biens immobiliers, les SCPI « de plus-values » présente un intérêt fiscal : chaque associé pourra retrancher à ses revenus fonciers le montant des déficits engendrés à hauteur de sa quote-part dans la SCPI.
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